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Actualatina
5 décembre 2011

BRÉSIL – Visite de la Présidente du FMI dans le cadre du « sauvetage » de la zone euro

Le 1er décembre 2011, alors qu’elle effectuait sa première visite officielle au Brésil, Christine Lagarde, à la tête du FMI depuis juillet 2011, a déclaré que le pays était le mieux protégé face à la menace d’une extension de la crise qui affecte l’Europe.
 
Au cours d’un entretien avec la présidente Dilma Roussef au Palàcio do Planalto, Christine Lagarde a reconnu l’efficacité de la politique fiscale brésilienne et notamment l’élan donné à la consommation par la baisse des impôts. Elle a donc encouragé le Brésil à continuer sur la voie de la croissance en veillant à maintenir, sinon augmenter, les dépenses liées aux mesures sociales et sanitaires. Une conjoncture favorable fait du pays un possible créancier dans le programme de sauvetage des économies européennes.

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La présidente Dilma Roussef, accompagnée du ministre des Finances Guido Mantega, a reçu Christine Lagarde dans son cabinet du Palàcio do Planalto. Photo : Ueslei Marcelino / Reuters

Cette visite s’effectue en effet dans le cadre d’une campagne du FMI auprès des puissances économiques afin de recueillir des fonds pour sortir les pays européens de la crise. Une situation qui inquiète les pays émergents et dans le même temps, les place en position de force, comme en témoigne le discours de Guido Mantega.

Le ministre brésilien des Finances, également présent au moment de l’entretien, s’est osé à une plaisanterie en affirmant préférer le rôle de créancier à celui de tributaire. Pour autant, il s’est aussi montré très ferme à propos d’une éventuelle contribution du Brésil en déclarant que la décision serait prise en commun avec les autres BRICS. Il a ajouté que l’apport dépendrait des mesures entreprises par le FMI en vue d’augmenter le pouvoir du vote des pays émergents au sein de l’institution et a insisté sur le fait que les États-Unis et les pays européens devaient eux aussi participer de cet apport. 
De fait, bien qu’elle ait réaffirmé la vocation du FMI à soutenir tous ses membres et vanté les mérites de l’action conjointe des  grandes banques centrales du monde, Christine Lagarde est repartie les mains vides.
   
Les négociations vont désormais se poursuivre avec une réunion des BRICS  qui devrait se tenir avant le G20 financier de février 2012 et une rencontre prochaine entre la présidente du FMI et Alexandre Tombini, le président de la Banque Centrale brésilienne.
 
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