Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Actualatina

6 décembre 2014

Climat : pourquoi la COP20 de Lima a-t-elle également toute son importance ?

La grande conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015 est certainement l'évènement le plus important des négociations climatiques internationales depuis le premier Sommet de la terre de Rio en 1992. Les chefs d'Etat et de gouvernement des 196 Etats membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, seront réunis pour discuter sérieusement d'un accord universel à caractère contraignant. Plus de 25 ans après la publication du rapport Brundtland, le développement durable de nos sociétés est devenu non plus seulement une nécessité, mais un impératif.

S'il s'agit d'un sommet crucial, la COP21 n'est que l'étape ultime d'un processus de négociation qui a déjà débuté et auquel il convient de rester très attentif. Lors de la Conférence de Varsovie en 2013 les observateurs avaient pointé le manque de préparation pour expliquer l'échec des négociations. Le succès de la COP21 dépendra donc aussi de celui de la COP20.

Le choix du Pérou pour accueillir cette conférence internationale sur le climat n'est sans doute pas anodin. Troisième pays d'Amérique latine à accueillir une conférence internationale sur le climat, le Pérou est particulièrement exposé aux effets du changement climatique : 71% des glaciers tropicaux y sont présents, et pourraient disparaître d'ici 25 ans. 90% de la population vit dans un climat aride ou semi-aride, où la fréquence des périodes de sécheresse tend à augmenter et l'approvisionnement en eau douce peine à répondre à la demande des grandes métropoles en pleine extension (Lima compte 10 millions d'habitants). En outre, La montée du niveau de la mer et le phénomène d'acidification des eaux constituent un problème majeur pour l'économie et la société péruvienne.

La politique libérale menée par le Président Ollanta Humala a ouvert l'économie du pays aux investisseurs privés et cédé de nombreuses concessions dans les domaines de l'énergie et des mines. Si le pays dispose d'une des économies les plus dynamiques dans la région, avec une croissance d'environ 6% sur les 10 dernières années, la pauvreté continue de toucher 36,1% de la population et les conflits sociaux-environnementaux perdurent. Ainsi, l'observatoire public des conflits sociaux recensait en août 205 conflits dont 132 liés à l'extraction de minerais et d'hydrocarbures.

Le pays a pris des mesures pour limiter les atteintes à l'environnement, notamment en luttant contre le fléau des mines d'or illégales qui ravage la région amazonienne de Madre de Dios. Mais ses choix politiques incarnent un modèle de développement « extractiviste » dans lequel l'exploitation des ressources naturelles est une priorité menée au détriment des écosystèmes et des populations autochtones. Une loi promulguée en juillet prévoit l'assouplissement des normes et des sanctions environnementales, ainsi qu'une perte significative des prérogatives du Ministère de l'environnement. Le gouvernement justifie cette réforme par les lourdeurs administratives susceptibles de bloquer l'investissement privé, mais les associations de protection de l'environnement parlent d'un très mauvais signal pour la crédibilité du Pérou à l'approche de la COP20.

D'une certaine manière, le Pérou incarne cette ambivalence des pays en développement qui aspirent légitimement à la prospérité mais où la perspective d'un profit immédiat promis par un prix élevé des matières premières se heurte à l'hostilité des populations locales et à la nécessité de préserver les écosystèmes. Concilier les impératifs économiques, sociaux et environnementaux demande peut-être de renoncer à certains projets d'extraction, et d'investir massivement pour diversifier le secteur productif et s'adapter aux besoins d'un modèle sobre en émission de CO2. Le fonds vert, décidé lors de la conférence de Copenhague en 2009, prend alors tout son sens. Au nom du principe de responsabilité commune mais différenciée, les pays les plus développés se sont engagés à mettre en place un fonds doté de 100 milliards d'euros par an à partir de 2020, afin de financer des projets d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement. Le respect de cet engagement, loin d'être garanti pour le moment, est, pour le Pérou comme pour ses voisins régionaux, une condition sine qua non de la réussite des négociations.

Ollanta Humala avait bénéficié lors de son élection du soutien des populations contestataires vis-à-vis des activités minières dans les Andes et l'Amazonie. Il a été l'un des premiers chefs d'Etat en Amérique latine à défendre l'idée de démocratie environnementale, conformément au principe n°10 de la déclaration de Rio sur l'environnement. Ce dernier prévoit « d'assurer la participation de tous les citoyens » sur les questions environnementales et de donner aux citoyens « la possibilité de participer au processus de prise de décision ».

Des initiatives concrètes ont ainsi été lancées pour créer des espaces de dialogue entre tous les acteurs, sensibiliser les citoyens aux enjeux climatiques et les inciter à modifier leurs habitudes de consommation. C'est le cas de la plateforme en ligne pondetuparte et de l'espace d'échange et d'exposition voces por el clima qui sera mis en place à l'occasion de la COP20. Ouvert au public, il accueillera notamment des représentants de la de la société civile et abordera cinq thèmes principaux : forets, eau et montagnes, océans, villes soutenables, énergies.

Si les négociations officielles se dérouleront dans le cadre restreint des Nations Unies, les citoyens ont ainsi la possibilité et les capacités de faire entendre leur voix. Il s'agit d'un levier indispensable pour que la diplomatie ne soit pas l'affaire d'une poignée de dirigeants mais un vecteur de décisions reflétant l'opinion et les intérêts des citoyens représentés. Des mobilisations massives à l'approche des grands rendez-vous permettent ainsi de rappeler à quel point nos attentes sont fortes, et d'imposer une obligation de résultats à nos dirigeants.

Victor Abécassis

Article initialement publié sur http://www.huffingtonpost.fr/victor-abecassis/climat-cop21-perou_b_5842038.html 

 

Publicité
Publicité
23 octobre 2014

Semaine du cinéma équatorien à Paris

cine ecuatoriano

Suite au succès des versions précédentes, une 4è semaine du cinéma équatorien est organisée à Paris, présentant une sélection variée de courts et longs métrages, en présence des réalisateurs, d'acteurs et personnalités politiques.

Du lundi 20 au vendredi 24 octobre  à l'Institut Cervantes, 7 rue Quentin Bauchart, 75008 Paris

Samedi 25 au cinéma Saint André des Arts, 30 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

http://semaineducinemaequateur.com/ 

2 juillet 2014

Les fonds vautour mettent à nouveau l’Etat argentin sous pression

L’Etat argentin pourrait se trouver à nouveau en défaut de paiement d’ici un mois.

La spéculation sur la dette souveraine des Etats est une activité risquée mais qui peut se révéler très lucrative pour les fonds d’investissement les moins scrupuleux. Appelés « fonds vautours », ils consistent à acquérir à prix cassés des bons du trésor d’un Etat en faillite pour ensuite mettre tous les moyens en œuvre pour récupérer la totalité de leur valeur avec des intérêts.

Suite à la grave crise économique traversée par l’Argentine entre 1999 et 2001, le pays se déclare en défaut de paiement. En 2005 puis en 2010, deux plans de restructuration sont proposés. 93% des créanciers ont accepté une décote de 66% de la valeur de leurs actions. Les 7% restants s’y opposent et réclament le remboursement de la totalité des sommes empruntées, avec intérêts. C’est en particulier le cas de EM Capital et de NML Capital de Elliot Management. Ils réclament à eux deux 3 milliards de dollars de créances impayées. Dans une moindre mesure, Aurelius Management est également détenteur d’une partie de la dette argentine et refuse le plan de restructuration.

Ces créances ont été acquises après 2001, pour moins de 20% de leur valeur. Cette partie de la dette ayant été libellée en dollars, la justice américaine a pu être saisie et s’est estimée compétente pour traiter ce litige qui touche pourtant à la souveraineté d’un Etat. Le juge fédéral américain Thomas Griesa, âgé de 84 ans, a donné raison aux fonds d’investissement et ordonné à l’Etat argentin d’effectuer un versement de 1,330 milliard de dollars. Le jugement a été confirmé en appel en 2013 puis, le 16 juin dernier, la Cour suprême a refusé d’étudier l'ultime recours de l’Argentine.

Dernier rebondissement en date : saisi par Aurelius et Elliot Management, le juge Griesa a interdit une transaction internationale que l’Etat argentin s’apprêtait à effectuer aux créanciers ayant accepté les plans de restructuration. Il s’agit d’une somme de 539 millions de dollars, qui doit être versée avant le 1 août, date à laquelle l’Argentine se trouverait légalement en défaut de paiement. Les plaignants et le juge s’appuient sur le principe de non-discrimination des créanciers pour refuser toute transaction avant d’avoir exécuté la sentence dictée par le juge.

Tout en acceptant de négocier avec ses créanciers récalcitrants, l’Argentine mobilise ses alliés au niveau régional. Après avoir reçu les soutiens de l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) et de la Commission économique  pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC),  l’Argentine a obtenu l’accord de l’Organisation des Etats Américains (OEA) pour une réunion exceptionnelle jeudi 3 juillet à Washington  en présence des Ministres des affaires étrangères des pays de la région.  

Le paiement de 1,33 milliard de dollars pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’Argentine mais également pour tous les pays confrontés à des difficultés sur leur dette. L’ensemble des investisseurs qui n’ont pas accepté les plans de restructuration pourraient effectuer le même recours pour un montant qui serait proche des 15 milliards de dollars, soit plus de la moitié des réserves internationales détenues par l’Argentine. Mais le pays pourrait également être confronté aux demandes des investisseurs restants (93% du total), pour des sommes bien plus élevées.

Cette jurisprudence mettrait les fonds spéculatifs en position de force face aux Etats, empêchant toute possibilité d'un plan de restructuration comme celui dont a bénéficié la Grèce en 2012.

Rappelons que la crise de 2001 a plongé l’Argentine dans une vague de chômage (25%) et de pauvreté (50%) qui n’a pu être surmontée que grâce à ces plans de restructuration.

Le fonds NML qui selon la justice américaine, doit recevoir 842 millions de dollars de la part de l’Etat argentin, avait fait l’acquisition de ses obligations en 2008 pour 48,7 millions de dollars. Il réaliserait ainsi une plus-value de 1600%. Son propriétaire, le milliardaire Paul Singer, a déjà réalisé avec succès ce type d’opération au Pérou dans les années 1980 puis au Congo-Brazzaville. Ce généreux donateur du parti républicain fervent opposant à toute régulation financière se trouve ainsi conforté par la justice de son pays. 

Victor Abécassis
@VicAbk6

25 mai 2014

Semaine de l'Amérique latine et des Caraïbes

logo_semaine_amerique_latine_article_cle4d195f

Le 16 février 2011, le Sénat avait adopté, à l’unanimité, une résolution appelant à l’instauration d’une journée de l’Amérique latine et des Caraïbes le 31 mai de chaque année. Quelques mois après la célébration, en 2010, du bicentenaire des indépendances des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, le Sénat soulignait ainsi l’importance des valeurs partagées et des liens tissés entre la France et cette région au cours des deux siècles passés.

Depuis son institution en 2011 par le Sénat, ce rendez-vous s’est enrichi de nouvelles activités et a permis, chaque année, de célébrer l’amitié entre la France et l’Amérique latine et les Caraïbes.

En 2014, dans le prolongement de l’action engagée par les autorités françaises pour relancer et approfondir les relations de la France avec cette région, l’évènement prend une ampleur nouvelle et se transforme en Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Les manifestations organisées à Paris et en province porteront sur l’ensemble des domaines de dialogue et de coopération entre la France et l’Amérique latine et les Caraïbes, qu’il s’agisse de la culture, de l’économie, de la recherche et de l’éducation ou du développement durable.

Le Président de la République et le gouvernement participeront activement à l’organisation de la Semaine. Le Président de la République recevra à l’Elysée, le 28 mai, des personnalités venues de l’ensemble de la région, ainsi que des étudiants latino-américains et caribéens en France. Il s’entretiendra aussi avec des investisseurs latino-américains intéressés à développer leurs activités en France.

Pour la première fois aussi, différents évènements se tiendront hors de Paris, marquant la diversité des liens qui unissent l’ensemble du territoire français avec l’Amérique latine et les Caraïbes. Un colloque organisé au Sénat le 28 mai sur le thème des villes durables et des villes intelligentes soulignera, à cet égard, l’importance de la coopération entre collectivités décentralisées.

Enfin, les ambassades en France des pays d’Amérique latine et des Caraïbes organiseront elles-mêmes plusieurs manifestations pendant la Semaine.

 

Calendrier des manifestations

 

Source texte et image : France Diplomatie

 

26 mars 2014

BRASIL - Documentário 'Uma história inconveniente' sobre a escravidão

The History of Slavery in Brazil

D E S C R I Ç Ã O

Portugal foi responsável pela maior emigração forçada da história da humanidade. De Angola chegou ao Brasil um número 10 vezes superior de escravos comparado à America do Norte. Este documentário, sobre o passado colonial do Brasil, foi realizado em 2000 por Phil Grabsky, para a BBC/History Channel. Ganhou um Gold Remi Award no Houston International Film Festival em 2001. Uma verdade inconveniente da história de Portugal.

Enquanto todo o mundo conhece a história da escravidão nos EUA, poucas pessoas percebem que o Brasil foi, na verdade, o maior participante do comércio de escravos. Quarenta por cento de todos os escravos que sobreviviam à travessia do Atlântico eram destinados ao Brasil, quando apenas 4% iam para os EUA. Chegou uma época em que a metade da população brasileira era de escravos. O Brasil foi o último país a abolir a escravidão, em 1888.

O documentário tem depoimentos dos historiadores João José Reis, Cya Teixeira, Marilene Rosa da Silva; do antropologista Peter Fry e outras pessoas que contam os efeitos de séculos de escravidão no Brasil de hoje. Este é um importante documentário sobre a história dos negros, história africana e estudos latino americanos.

 

T R E C H O S     D O     D O C U M E N T Á R I O


Os portugueses tratavam a Africa como uma fonte de recursos. Então, eles importavam,
importavam, achando que os recursos jamais se esgotariam.

Quase todas as casas por aqui são enormes armazéns, onde os escravos
são depositados e os clientes vêm comprá-los.

 

actualat

 

Gradualmente, ao final do século 16, as plantações
aumentaram suas riquezas e tornaram-se capazes
de comprar escravos estrangeiros e substituíram
a mão de obra nativa que estava sendo usada.
Então, Brasil se torna uma
grande colônia escravagista
.

 

 

As vastas terras do Brasil ofereciam oportunidades enormes.
Quantidades enormes de açúcar eram enviadas para portos como Antuérpia, Amsterdam e Veneza.
Em 1598, um viajante na Inglaterra notou o quanto os dentes da rainha
Elizabeth estavam escuros de tanto açúcar. A causa dos problemas dentários da rainha
era a nova fonte de riqueza dos portugueses. O açúcar era o ouro brasileiro.
Os escravos trabalhavam como carpinteiros, construtores e muitas otras ocupações.
Enquanto a população negra aumentava nos EUA, no Brasil, apesar da importação maior
ele permanecia o mesmo. A expectativa de vida dos que chegavam era de apenas
seis o sete anos e os escravos nascidos no Brasil viviam, em média, só até os 20 anos.
E quem eram os colonizadores? Muitos eram jovens ou ambiciosos aventureiros
que se viram entronizados num mundo de riqueza, liberdade e fornicação.
Muitos eram criminosos que Portugal preferia manter longe do país.
Se a natureza masculina da colonização portuguesa
era um motivo da crueldade, o outro era econômico.
Se os escravos morressem, não havia problemas para substituí-los.
A necessidade de escravos aumentou vertiginosamente quando,
por volta de 1690, o ouro foi descoberto no interior.
A nova crescente prosperidade do Brasil foi canalizada para novas vilas e cidades.
A integração biológica da mulher africana com homem europeo 
era natural. Não havia aquela exclusão étnica que era praticada nos EUA. (...) A extansão
do relacionamento sexual entre senhor e escravas produziu milhares de crianças mestiças.
Centenas de igrejas foram construídas, para serem usadas pelos brancos e negros recémconvertidos. 
Essas igrejas eram construídas e decoradas pelos escravos.

_____________________________________________________

"Irmãos negros, a escravidão que vocês sofrem por mais dolorosa que seja,
ou que pareça ser, é apenas uma meia escravidão. Vocês são escravos apenas na parte
exterior, que é o corpo. Contudo, na outra e mais nobre metade, que é a alma, vocês não
são escravos, mas livres! Quando vocês servem aos seus senhores, não o
fazem como se fosse a um homem, mas sim, como se estivesse servindo a Deus!"

_____________________________________________

 Muitos escravos não seguiam à risca o catolicismo. Eles se esforçavam para manter suas crenças
tradicionais, venerar seus próprios santos. Música e dança tornaram-se
inseparáveis na identidade brasileira em desenvolvimento
.

No início dos anos 1800, ocorreram algumas revoltas ocasionais. (...)
Alguns escravos quebravam máquinas, outros ateavam fogo
às plantaçãoes. Outros simplesmente entravam em greve.

 

actualatina

 
  Outros escravos expressavam
seu descontentamento fungindo.

Escravos que fugiam uniam-se a comunidades
de fugitivos chamadas de QUILOMBOS. (...)
Eram quase independentes. Eles eram sempre
alvo da polícia, que tentava eliminá-los.

   

 
Uma das tradições que os escravos fizeram questão de manter, era uma arte marcial chamada CAPOEIRA. Gangues de capoeiristas dominavam as ruas, usando suas habilidades para atacar o
brancos e a polícia. A tensão subiu e então uma nova legislação foi criada (1833).
Manter o controle da população de escravos estaba se tornando mais difícil.
Nos anos de 1800, tabaco e café juntam-se ao ouro e ao açucar para serem a chave de economia.

Em 1822, o Brasil declarou independência de Portugal.

Aumentou a pressão internacional para abolir a escravidão.
A Inglaterra influenciou na economia brasileira e acabou perpetuando-se e colaborou
com a continuação da escravidão no Brasil. Importava açúcar e café,
produzidos por escravos, até o final do século 19
.
Ofrecer liberdade condicional aparentava ser um último suspiro contra a abolição.
Durante o século 19, um milhão de novos escravos chegou do oeste africano ao Brasil.
O continuo confisco británico de navios escravos e sua restrição ao comércio
significava que o transporte de africanos teria que acabar.
Cada vez mais escravos estavam abandonando as plantações.

Em 13 de Maio de 1888, a Princesa Isabel proclamou a chamada Lei Aurea.
Brasil foi o ultimo grande país a oficialmente abolir a escravidão.

Embora fossem legalmente livres, ainda estavam
economicamente ligados às terras, minas ou outras ocupações.
Os negros continuam aprisionados, vivendo nas favelas,
não têm empregos. Eles são escravos do sistema.__

Publicité
Publicité
25 février 2014

60 ans de l'IHEAL

 

logo_60_ans_IHEAL_0

 

Les 434 pages du rapport « ¡Basta Ya ! » rendu au gouvernement colombien de Juan Manuel Santos le 24 juillet dernier témoignent de l’horreur de la guerre interne qui oppose depuis un-demi siècle les guérillas comme les Farc et les milices, les premières victimes collatérales étant les civils.
Ce rapport entend leur rendre justice tout en jetant les bases de la construction d'une nouvelle Colombie.

Date : 4 mars 2014 à 14h

Lieu : Amphithéâtre - 1er étage IHEAL (28, Rue Saint-Guillaume – Paris 7ème)

Contact : Leslie Diaz - 01 44 39 86 51 ihealcom@gmail.com

Source : Agenda de l'IHEAL

 

Programme des autres conférences organisées par l'IHEAL

 

10 janvier 2014

Le Chili de Michelle Bachelet : entre réforme sociale et influence régionale

" Bienvenue dans un monde meilleur ". C'est avec ces mots que le Président Piñera avait accueilli son homologue espagnol M. Rajoy lors de la 1ère réunion UE-CELAC (Commission Economique pour l'Amérique latine et les Caraïbes) au début de l'année 2013. Ce " monde meilleur " sera bientôt entre les mains de Michelle Bachelet, sortie vainqueur de l'élection présidentielle ce dimanche 25 décembre avec un peu plus de 62% des suffrages exprimés au deuxième tour face à sa rivale Evelyn Matthei, membre du parti conservateur UDI (Union Démocrate Indépendante) du Président sortant. Un taux d'abstention proche de 60% est venu ternir quelque peu cette victoire en apparence confortable. 

Alors que les enquêtes d'opinion font état d'un niveau de confiance désastreux des Chiliens envers les partis politiques, Michelle Bachelet jouit quant à elle d'une forte popularité, et ce depuis la fin de son premier mandat de Présidente en 2010. Malgré cela, sa marge de manoeuvre dépendra beaucoup de ses relations avec le Parlement. Sa coalition Nueva Mayoría a obtenu 68 des 120 postes de députés, et 12 des 20 postes de sénateurs renouvelés (portant son total à 21 sur 38 sénateurs), un résultat qui ne permet pas à lui seul d'envisager des réformes structurelles. Il faudra donc à Michelle Bachelet le soutien des quelques indépendants, et négocier avec l'opposition Alianza. Dans ce contexte, Mme Bachelet sera jugée sur le programme ambitieux qu'elle propose : elle pourrait amorcer des réformes sociales très attendues, mais aussi marquer une inflexion de la politique internationale du Chili.  

Un programme en phase avec les attentes de la société chilienne 

La future occupante du palais de la Moneda a réussi à conserver la popularité dont elle jouissait à l'issue de son premier mandat (2006-2010), restant soigneusement à l'écart de la vie politique chilienne au cours des quatre dernières années, afin de se positionner au-delà des partis politiques. Laissant longtemps planer le doute quant à sa candidature, plébiscitée par une grande partie du centre et de la gauche, elle a largement dominé les primaires organisées par la coalition Nueva Mayoria - composée notamment du Parti Socialiste, de la démocratie chrétienne et du Parti communiste. Sans rentrer dans les détails des réformes qu'elle promet, ce que déplorent beaucoup d'observateurs, Michelle Bachelet a su saisir les principales attentes de la société chilienne, toujours régie par la Constitution adoptée sous la dictature du général Pinochet.  

Ainsi, sa campagne s'est axée autour de trois piliers fondamentaux : l'éducation, la fiscalité et la Constitution. En matière d'éducation, Mme Bachelet entend répondre à la nécessité d'instaurer une éducation gratuite et universelle face à un système inégalitaire contrôlé par le secteur privé, qui impose des coûts exorbitants et exclut fatalement les plus démunis. Son programme fiscal, deuxièmement, a pour but de générer davantage de ressources publiques (elle propose une hausse des prélèvements de 20 à 25 %) pour financer un véritable modèle social dont les besoins concernent particulièrement la santé et les retraites, également du ressort du secteur privé. Enfin, c'est principalement pour des raisons de manque de représentativité (dû au système binominal qui offre la quasi-totalité des sièges aux deux grands partis opposés), que la Constitution doit être révisée selon Mme Bachelet. Ce dernier point est sans doute le plus problématique, car une révision de la Constitution demande d'obtenir une majorité des 3/5e au Congrès. 

En somme, il s'agit d'avancer pas à pas vers une redéfinition du rôle de l'Etat, et d'approfondir la lente transition démocratique laissée inaboutie par les gouvernements post-Pinochet de la Concertation. Un programme convaincant, en cette année de commémoration des 40 ans du coup d'Etat militaire qui s'était soldé, le 11 septembre 1973, par la fin de l'Unité populaire et le suicide de son leader, Salvador Allende.  

L'aspect symbolique de cette campagne était d'autant plus troublant que Michelle Bachelet, et sa principale rivale Evelyn Matthei, ont des destins croisés mais diamétralement opposés. Le père de la première, le général Alberto Bachelet, est mort en 1974 après avoir été torturé dans un centre de détention alors dirigé par l'un de ses anciens amis, le général Fernando Matthei, père d'Evelyn. 

Une personnalité internationale de haut rang pour le Chili  

Les atouts de Michelle Bachelet ne sont pas seulement liés à son histoire personnelle et à son bilan politique interne. Grâce à son premier mandat en tant que Présidente du Chili - au cours duquel elle a assumé pendant un an la présidence de l'Union des nations sud-américaines - et à ses fonctions de Directrice exécutive de l'ONU-Femmes de 2010 à 2013, Michelle Bachelet est devenue une personnalité politique de premier plan en Amérique latine. Le Chili, qui siégera au Conseil de sécurité de l'ONU à partir du 1er janvier 2014, dispose ici d'une occasion d'étendre son influence et de faire entendre sa voix au-delà de ses frontières. 

Si les blocages politiques institutionnels pourraient constituer de sérieuses entraves à des réformes de grande ampleur au niveau national, la légitimité et le charisme de Michelle Bachelet pourraient permettre de relancer une dynamique au niveau régional. Sa rupture idéologique avec son prédécesseur augure d'un rapprochement avec d'autres présidents de la région, et elle dispose d'atouts majeurs pour composer avec des leaders de l'envergure de Dilma Roussef, de Christina Kirchner, de Rafael Correa ou d'Evo Morales.  

Son programme international plaide d'ailleurs en ce sens : " la politique extérieure du Chili sous le prochain gouvernement doit contribuer à construire une meilleure unité régionale [...]. La CELAC [Commission des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes] doit être une instance de coordination politique dans la région ".  

Cet objectif ne serait pas incompatible avec celui d'une politique exportatrice résolument tournée vers l'Asie, en développant l'Alliance du Pacifique lancée sous le gouvernement sortant. Michelle Bachelet entend utiliser l'impulsion de départ de cette instance récente pour en faire une " plateforme commerciale pour se projeter collectivement vers la région asiatique ".  

Les ambitions de la future Présidente du Chili sont donc de jouer un rôle moteur dans l'intégration des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, afin de relancer le dialogue avec les autres régions. L'Europe n'est pas en reste : Mme Bachelet souhaite " relancer [avec l'Europe] un dialogue politique, économique et de coopération avec un nouvel agenda basé sur la science, la technologie, l'investigation et l'innovation ". Encore incantatoires, ces déclarations devraient toutefois intéresser l'Union européenne, qui depuis le premier sommet UE-CELAC, a montré sa volonté de donner un nouveau souffle à sa coopération avec la région Amérique latine.  

Madame Bachelet prendra ses fonctions en mars 2014, et les défis qui l'attendent sont de taille. Elle a promis 50 mesures à mettre en oeuvre dans les 100 premiers jours de son mandat pour initier ces réformes de fond. Depuis l'Europe, les Etats porteront une attention particulière au prochain sommet de la CELAC qui aura lieu à Cuba au premier semestre de l'année prochaine. La construction d'une entité politique cohérente est la condition majeure pour un dialogue renouvelé et mutuellement bénéfique avec l'Europe.  


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/le-chili-de-michelle-bachelet-entre-reforme-sociale-et-influence-regionale_1308759.html#jkmf4KhvbRBexdhl.99

Bachelet

" Bienvenue dans un monde meilleur ". C'est avec ces mots que le Président Piñera avait accueilli son homologue espagnol M. Rajoy lors de la 1ère réunion UE-CELAC (Communauté d'Etats d'Amérique latine et des Caraïbes) au début de l'année 2013. Ce " monde meilleur " sera bientôt entre les mains de Michelle Bachelet, sortie vainqueur de l'élection présidentielle ce dimanche 25 décembre avec un peu plus de 62% des suffrages exprimés au deuxième tour face à sa rivale Evelyn Matthei, membre du parti conservateur UDI (Union Démocrate Indépendante) du Président sortant. Un taux d'abstention proche de 60% est venu ternir quelque peu cette victoire en apparence confortable. 

Alors que les enquêtes d'opinion font état d'un niveau de confiance désastreux des Chiliens envers les partis politiques, Michelle Bachelet jouit quant à elle d'une forte popularité, et ce depuis la fin de son premier mandat de Présidente en 2010. Malgré cela, sa marge de manoeuvre dépendra beaucoup de ses relations avec le Parlement. Sa coalition Nueva Mayoría a obtenu 68 des 120 postes de députés, et 12 des 20 postes de sénateurs renouvelés (portant son total à 21 sur 38 sénateurs), un résultat qui ne permet pas à lui seul d'envisager des réformes structurelles. Il faudra donc à Michelle Bachelet le soutien des quelques indépendants, et négocier avec l'opposition Alianza. Dans ce contexte, Mme Bachelet sera jugée sur le programme ambitieux qu'elle propose : elle pourrait amorcer des réformes sociales très attendues, mais aussi marquer une inflexion de la politique internationale du Chili.  

Un programme en phase avec les attentes de la société chilienne 

La future occupante du palais de la Moneda a réussi à conserver la popularité dont elle jouissait à l'issue de son premier mandat (2006-2010), restant soigneusement à l'écart de la vie politique chilienne au cours des quatre dernières années, afin de se positionner au-delà des partis politiques. Laissant longtemps planer le doute quant à sa candidature, plébiscitée par une grande partie du centre et de la gauche, elle a largement dominé les primaires organisées par la coalition Nueva Mayoria - composée notamment du Parti Socialiste, de la démocratie chrétienne et du Parti communiste. Sans rentrer dans les détails des réformes qu'elle promet, ce que déplorent beaucoup d'observateurs, Michelle Bachelet a su saisir les principales attentes de la société chilienne, toujours régie par la Constitution adoptée sous la dictature du général Pinochet.  

Ainsi, sa campagne s'est axée autour de trois piliers fondamentaux : l'éducation, la fiscalité et la Constitution. En matière d'éducation, Mme Bachelet entend répondre à la nécessité d'instaurer une éducation gratuite et universelle face à un système inégalitaire contrôlé par le secteur privé, qui impose des coûts exorbitants et exclut fatalement les plus démunis. Son programme fiscal, deuxièmement, a pour but de générer davantage de ressources publiques (elle propose une hausse des prélèvements de 20 à 25 %) pour financer un véritable modèle social dont les besoins concernent particulièrement la santé et les retraites, également du ressort du secteur privé. Enfin, c'est principalement pour des raisons de manque de représentativité (dû au système binominal qui offre la quasi-totalité des sièges aux deux grands partis opposés), que la Constitution doit être révisée selon Mme Bachelet. Ce dernier point est sans doute le plus problématique, car une révision de la Constitution demande d'obtenir une majorité des 3/5e au Congrès. 

En somme, il s'agit d'avancer pas à pas vers une redéfinition du rôle de l'Etat, et d'approfondir la lente transition démocratique laissée inaboutie par les gouvernements post-Pinochet de la Concertation. Un programme convaincant, en cette année de commémoration des 40 ans du coup d'Etat militaire qui s'était soldé, le 11 septembre 1973, par la fin de l'Unité populaire et le suicide de son leader, Salvador Allende.  

L'aspect symbolique de cette campagne était d'autant plus troublant que Michelle Bachelet, et sa principale rivale Evelyn Matthei, ont des destins croisés mais diamétralement opposés. Le père de la première, le général Alberto Bachelet, est mort en 1974 après avoir été torturé dans un centre de détention alors dirigé par l'un de ses anciens amis, le général Fernando Matthei, père d'Evelyn. 

Une personnalité internationale de haut rang pour le Chili  

Les atouts de Michelle Bachelet ne sont pas seulement liés à son histoire personnelle et à son bilan politique interne. Grâce à son premier mandat en tant que Présidente du Chili - au cours duquel elle a assumé pendant un an la présidence de l'Union des nations sud-américaines - et à ses fonctions de Directrice exécutive de l'ONU-Femmes de 2010 à 2013, Michelle Bachelet est devenue une personnalité politique de premier plan en Amérique latine. Le Chili, qui siégera au Conseil de sécurité de l'ONU à partir du 1er janvier 2014, dispose ici d'une occasion d'étendre son influence et de faire entendre sa voix au-delà de ses frontières. 

Si les blocages politiques institutionnels pourraient constituer de sérieuses entraves à des réformes de grande ampleur au niveau national, la légitimité et le charisme de Michelle Bachelet pourraient permettre de relancer une dynamique au niveau régional. Sa rupture idéologique avec son prédécesseur augure d'un rapprochement avec d'autres présidents de la région, et elle dispose d'atouts majeurs pour composer avec des leaders de l'envergure de Dilma Roussef, de Christina Kirchner, de Rafael Correa ou d'Evo Morales.  

Son programme international plaide d'ailleurs en ce sens : " la politique extérieure du Chili sous le prochain gouvernement doit contribuer à construire une meilleure unité régionale [...]. La CELAC [Commission des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes] doit être une instance de coordination politique dans la région ".  

Cet objectif ne serait pas incompatible avec celui d'une politique exportatrice résolument tournée vers l'Asie, en développant l'Alliance du Pacifique lancée sous le gouvernement sortant. Michelle Bachelet entend utiliser l'impulsion de départ de cette instance récente pour en faire une " plateforme commerciale pour se projeter collectivement vers la région asiatique ".  

Les ambitions de la future Présidente du Chili sont donc de jouer un rôle moteur dans l'intégration des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, afin de relancer le dialogue avec les autres régions. L'Europe n'est pas en reste : Mme Bachelet souhaite " relancer [avec l'Europe] un dialogue politique, économique et de coopération avec un nouvel agenda basé sur la science, la technologie, l'investigation et l'innovation ". Encore incantatoires, ces déclarations devraient toutefois intéresser l'Union européenne, qui depuis le premier sommet UE-CELAC, a montré sa volonté de donner un nouveau souffle à sa coopération avec la région Amérique latine.  

Madame Bachelet prendra ses fonctions en mars 2014, et les défis qui l'attendent sont de taille. Elle a promis 50 mesures à mettre en oeuvre dans les 100 premiers jours de son mandat pour initier ces réformes de fond. Depuis l'Europe, les Etats porteront une attention particulière au prochain sommet de la CELAC qui aura lieu à Cuba au premier semestre de l'année prochaine. La construction d'une entité politique cohérente est la condition majeure pour un dialogue renouvelé et mutuellement bénéfique avec l'Europe.

Victor Abécassis
Article initialement paru sur L'Express : http://www.lexpress.fr/actualite/le-chili-de-michelle-bachelet-entre-reforme-sociale-et-influence-regionale_1308759.html

 

21 décembre 2013

MEXIQUE / TURQUIE - 12 accords pour renforcer la coopération économique

Dans le cadre de la rencontre entre Enrique Peña Nieto et son homologue turc Abdullah Gül à Istanbul et Ankara ayant eu lieu cette semaine, douze accords bilatéraux ont été signés. Cette rencontre marque aussi la première visite d'un président mexicain en Turquie, 85 ans après l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Ces accords ont trait en premier lieu à la double imposition et aux investissements ; un accord de libre-échange est également à l'étude et permettrait d'augmenter de manière susbtantielle les flux commerciaux, s'élevant à près d'un milliard de dollars actuellement.

Les industries automobile, aérospatiale, de télécommunications et les secteurs de l'électronique et de l'agroalimentaire sont particulièrement susceptibles de générer des échanges bénéfiques.

Les deux gouvernements s'engagent également à lutter contre l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu, par des échanges d'informations accrus.

Sources : La Razón (México), América Economía

mex_y_tur

Photo : América Economía

 

Géraldine Perroud

16 décembre 2013

Expo photos "América Latina 1960-2013"

 

                                                                   expo_photos_AL

Photo de l'affiche : Marcelo Montecino (Chili, né en 1943). Managua, 1979 © Marcelo Montecino

"Du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, la Fondation Cartier pour l’art contemporain (261 boulevard Raspail, Paris) présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique. Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des œuvres d’artistes contemporains. Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

Amérique latine : un territoire fascinant

Ancien « Nouveau Monde » associé à un certain exotisme, l’Amérique latine a toujours fasciné les observateurs autant qu’elle les a mystifiés. Aujourd’hui encore, la culture latino-américaine contemporaine suscite un intérêt grandissant, alors même que le contexte historique de sa production demeure souvent méconnu. La période allant de 1960 – au lendemain de la révolution cubaine – à nos jours, marquée par l’instabilité politique et économique, a vu se succéder les mouvements révolutionnaires et les régimes militaires répressifs, l’émergence des guérillas et les transitions démocratiques. En explorant l’interaction entre texte et photographies dans l’art latino-américain au cours des cinquante dernières années, l’exposition América Latina choisit de mettre en perspective cette époque tumultueuse de l’histoire à travers le regard des artistes."

Le catalogue de l'exposition est également disponible à la vente.

 

14 novembre 2013

Echange entre les étudiants de l'IHEAL et le Président Correa

Mercredi 6 novembre, le Grand Amphithéâtre de la  Sorbonne a accueilli une conférence exceptionnelle de Rafael Correa, Président de la République d'Equateur à l'occasion de sa visite officielle en France.
Son discours  s’est orienté autour de deux grands axes : rendre à l’économie son statut d’économie politique et lutter contre le capitalisme financier.
En clôture, les étudiants de l’IHEAL ont pu poser leurs questions au Président au cours d’un échange modéré par Sébastien Velut, Directeur de l'IHEAL et du CREDA.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L'Amérique latine peut-elle être source d'inspiration pour éviter les erreurs du passé et sortir de la crise en Europe ?

N'hésitez pas à livrer vos impressions et commentaires sur ce sujet !

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 > >>
Actualatina
Publicité
Actualatina
Archives
Publicité